Notre association

Saint Loup des Chaumes, Cher, France
Face à la prolifération de projets éoliens sur notre territoire, notre association a été créée le 9 mai 2012 et a pour objectif d'informer et de mettre en éveil les habitants et les élus de la Communauté de Communes Arnon Boischaut Cher et des communes limitrophes de projets éoliens et de leurs conséquences directes et indirectes sur leur cadre de vie, leur environnement, leur patrimoine. L'éolien n'est pas une fatalité pour notre territoire, et ce n'est pas être "pro nucléaire" que de lutter pour ne pas subir un développement anarchique de projets industriels et financiers sur notre territoire, sous couvert d'écologie.Dans le champ scientifique le terme « écologie » désigne la science qui se donne pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes, etc.) avec leur habitat et l’environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants. Le développement éolien poussé dans notre région ne prend pas cette définition en compte et ne tient pas compte de l'opinion des habitants qui vivent chaque jour sur ce territoire.

samedi 15 mars 2014

Votre facture d'électricité va encore augmenter...pourquoi dire non !

Vents de Berry a trouvé cet article et nous espérons qu'à sa lecture vous comprendrez pourquoi refuser sans position dogmatique le développement de l'éolien industriel.

Malgré une production électrique compétitive en France, votre facture augmente pour subventionner un modèle d'énergie qui :

est aléatoire et incapable de répondre au besoin énergétique
- contribue à la hausse des couts de production de l'industrie française en recherche de compétitivité
- n'évitera pas le risque nucléaire
- diminue la valeur des biens immobiliers
- contribue à la dégradation des paysages et à l'affaiblissement de l'économie touristique
- n'est pas neutre sur la dégradation de l'environnement
- génère des servitudes techniques et foncières sur les terrains agricoles
- nécessite le financement de nouveaux réseaux électriques ( contribue à la hausse des dépenses publiques)
- contribue lourdement au déficit de la balance commerciale ( les éoliennes terrestres sont importées)
- favorise des montages financiers douteux
- n'est pas sans impact sur la santé
- perturbe la quiétude des campagnes et perturbe la faune.

Electricité : vers une nouvelle hausse de la CSPE

La CRE estime que la contribution au service public de l'électricité devrait passer à 22,5 €/MWh en 2014, pour couvrir les surcoûts liés aux ENR, aux tarifs sociaux, à la péréquation tarifaire et à la sous-estimation des précédentes années.
Electricité : vers une nouvelle hausse de la CSPE
Les charges prévisionnelles de service public de l'électricité sont estimées à 6.186 M€ pour 2014, indique la Commission de régulation de l'énergie (CRE), dans une délibération portant proposition au ministre de l'Energie, publiée le 18 novembre.
Pour rappel, ces charges, assurées par les fournisseurs historiques d'électricité, représentent les surcoûts liés aux politiques de soutien aux énergies renouvelables (tarifs d'achat, appels d'offres…), les surcoûts liés à la péréquation nationale des tarifs dans les zones non interconnectées (ZNI) et les dispositions en faveur des personnes en précarité (tarif de première nécessité, fonds de solidarité pour le logement). Elles sont financées par tous les consommateurs finals d'électricité, au prorata des kWh consommés, via une contribution au service public de l'électricité (CSPE).
Alors que celle-ci est fixée actuellement à 13,5 €/MWh, la CRE estime qu'il faudrait qu'elle passe à 16,5 €/MWh en 2014 au minimum. Mais ce niveau ne permettrait pas de couvrir le défaut de compensation supporté par EDF, lié à une fixation de la contribution unitaire inférieure aux charges réelles au cours des dernières années"A la fin de 2012, le défaut de compensation cumulé supporté par EDF est de 3.532 M€". Il devrait être identique fin 2014, estime la CRE. Pour couvrir cette somme, la contribution unitaire devrait donc être fixée à 22,5 €/MWh.
Le gouvernement s'est engagé à couvrir le défaut de compensation d'EDF d'ici 2018. Il devrait plutôt opter pour une couverture progressive. Certains médias ont annoncé, le 15 novembre, une hausse du prix de l'électricité de 2,3% au 1er janvier 2014. Ce qui correspondrait à une hausse de la CSPE de 3 €/MWh.
Le prix bas de l'électricité renchérit le coût des EnR
Les charges de service public de l'électricité augmentent d'années en années. Et 2014 ne devrait pas échapper à la règle. Outre l'augmentation des charges "traditionnelles", l'année 2014 devrait voir apparaître deux nouvelles charges, indique la CRE : la prime aux installations de cogénération de plus de 12 MW et laprime aux opérateurs d'effacement. Celles-ci devraient respectivement représenter 45 et 4 M€.
Mais c'est bien le soutien aux énergies renouvelables qui pèse le plus sur la CSPE. Il représentait en 2012 les deux-tiers des charges, soit 3.228 M€. En 2014, il devrait passer à 3.722,4 M€. "Le développement de la filière photovoltaïque (pour environ 30%) et la baisse des prix de marché de l'électricité (pour environ 17%) expliquent près de la moitié de l'augmentation des charges de service public entre 2012 et 2014".
En 2012, "les filières cogénération, éolienne et hydraulique produisent les trois quart du volume total d'électricité acheté en 2012 pour 43% du surcoût total". Le photovoltaïque représentait un peu plus de la moitié du montant total des charges liées aux tarifs d'achat pour 9% du volume. Mais, note la CRE, ces chiffres sont le fait des installations construites avant 2010 : "Les nouvelles installations mises en service contribuent à la diminution du coût moyen d'achat".
La baisse des prix du marché de l'électricité contribue également à l'alourdissement de la charge liée aux tarifs d'achat : "Une baisse de 1€/MWh des prix de marché conduit à une augmentation du niveau des charges de 65 M€".
Tarifs sociaux : une charge multipliée par trois depuis 2012
Les charges liées aux tarifs sociaux de l'énergie devraient augmenter du fait de la hausse du nombre de bénéficiaires du tarif de première nécessité. Cette tendance résulte de plusieurs décisions : l'automatisation de la procédure d'application de ce tarif, qui a doublé en un an le nombre de bénéficiaires (1,2 million à la fin de l'année contre 660.000 fin 2011), l'élargissement de la cible des bénéficiaires fin 2012, et l'entrée en vigueur d'une des mesures de la loi Brottes, qui a étendu le nombre de bénéficiaires du tarif de première nécessité. Depuis le 16 novembre, il compte quatre millions de bénéficiaires. Résultat :"Les charges de précarité (perte de recettes des fournisseurs, frais de gestion du dispositif, versements aux fonds de solidarité pour le logement) suivent l'augmentation du nombre des bénéficiaires et sont évaluées à 349 M€ prévisionnels pour 2014 contre 94 M€ constatés en 2012".
Zones non interconnectées : un tiers des charges
Enfin, en 2012, les charges liées à la péréquation tarifaire représentaient le tiers des charges de service public. Elles sont en augmentation de 15% par an depuis 2003, indique la CRE. Et "dans un futur proche, [ces] charges devraient croître du fait de la croissance démographique, de l'élévation du niveau de vie dans les ZNI et des investissements à réaliser pour le renouvellement du parc thermique vieillissant", estime la CRE. Celles-ci compensent, par principe de solidarité nationale, la différence entre le coût de production de l'électricité dans les zones non interconnectées (Outre-mer, Corse, îles bretonnes…) et le tarif du marché de l'électricité. En 2014, leur coût est estimé à 1.651 M€.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Archives du blog