Notre association

Saint Loup des Chaumes, Cher, France
Face à la prolifération de projets éoliens sur notre territoire, notre association a été créée le 9 mai 2012 et a pour objectif d'informer et de mettre en éveil les habitants et les élus de la Communauté de Communes Arnon Boischaut Cher et des communes limitrophes de projets éoliens et de leurs conséquences directes et indirectes sur leur cadre de vie, leur environnement, leur patrimoine. L'éolien n'est pas une fatalité pour notre territoire, et ce n'est pas être "pro nucléaire" que de lutter pour ne pas subir un développement anarchique de projets industriels et financiers sur notre territoire, sous couvert d'écologie.Dans le champ scientifique le terme « écologie » désigne la science qui se donne pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes, etc.) avec leur habitat et l’environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants. Le développement éolien poussé dans notre région ne prend pas cette définition en compte et ne tient pas compte de l'opinion des habitants qui vivent chaque jour sur ce territoire.

vendredi 28 juin 2013

EOLIEN : PETITE DEFINITION D'UN SYSTEME ECONOMIQUEMENT PERVERS / Vu dans le BERRY REPUBLICAIN

ECONOMIE / POLITIQUE > ECO-FINANCES 19/06/13 - 14H33

La France rattrapée par les prix négatifs de l'électricité

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La France est à son tour rattrapée par les prix négatifs de l'électricité sur les marchés de gros, ce qui sape la rentabilité des centrales à gaz et donc la sécurité d'approvisionnement, a averti mercredi le cabinet Sia Partners. - Jean-Christophe Verhaegen/AFP
La France est à son tour rattrapée par les prix négatifs de l'électricité sur les marchés de gros, ce qui sape la rentabilité des centrales à gaz et donc la sécurité d'approvisionnement, a averti mercredi le cabinet Sia Partners. - Jean-Christophe Verhaegen/AFP
La France est à son tour rattrapée par les prix négatifs de l'électricité sur les marchés de gros, ce qui sape la rentabilité des centrales à gaz et donc la sécurité d'approvisionnement, a averti mercredi le cabinet Sia Partners.
Le week-end dernier, 14 heures de prix négatifs ont été constatés dans l'Hexagone sur la Bourse de l'électricité Epex-Spot, soit plus que les 10 heures enregistrées sur l'ensemble de 2012, et un record à -200 euros le mégawattheure a même été observé dimanche, observe Sia.
Ce phénomène, déjà observé chez des grands producteurs éoliens ou solaires comme l'Espagne, l'Allemagne et le Danemark, est imputé à l'essor des énergies renouvelables.
L'électricité solaire ou éolienne bénéficie d'une "priorité d'injection", c'est-à-dire qu'elle est écoulée en priorité sur les réseaux électriques, devant les autres moyens de production (barrages hydrauliques, centrales nucléaires, centrales thermiques à fioul, gaz ou charbon).
Elle est de plus subventionnée, et produite à coûts fixes, ce qui incite les exploitants à surproduire. Du coup, les prix de gros de l'électricité en Europe sont tirés à la baisse durant les pics de production éolienne ou solaire, jusqu'à, ponctuellement, devenir négatifs.
Pour Sia Partners, ce phénomène "met à mal le difficile équilibre des marchés européens de l'électricité", et notamment la rentabilité des centrales à gaz, comme l'illustre la multiplication des fermetures ou mises sous cocon d'installations en Europe (dont 3 centrales à gaz françaises de GDF Suez), victimes d'un "carnage" économique.
En effet, en période de prix négatifs, leurs propriétaires doivent payer pour écouler leurs électrons, ou stopper leurs installations, qui tournent donc de moins en moins.
Or, "quand il n'y a pas de vent et pas de soleil, il faudra bien produire avec des centrales d'appoint, et si tout le monde les ferme, on risque de se retrouver face à un problème insoluble", prévient Cédric Jeancolas, de Sia Partners.
En effet, l'éolien et le solaire, qui fonctionnent par intermittence, nécessitent par définition des moyens de production d'appoint, hydrauliques ou thermiques (la production des centrales nucléaires étant difficilement modulable) pour prendre le relais quand ils ne sont pas disponibles.
En outre, cela ne profite pas vraiment aux consommateurs, selon lui. Car d'un côté, ils financent les subventions aux renouvelables, et de l'autre, lorsque des producteurs d'électricité doivent payer pour écouler leur production, cela finit par se répercuter sur les factures.

AFP

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